Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Une vie en blanc

 

 

Elle s’imaginait une vie en blanc

 

Et

 

Des étoiles plein le firmament

 

Des roses sans épine

 

Et

 

Une légère bruine

 

Pour adoucir

 

Ses soupirs.

 

Elle savourait la vie comme un éternel printemps

 

Et

 

Entretenait le rêve du prince charmant.

 

Pourtant

 

Dans les lueurs

 

D’un matin d’hiver

 

La lumière

 

Dans son cœur

 

Vacilla

 

Sous le poids

 

Des gelures

 

Et

 

Des froidures.

 

Son âme

 

De femme

 

S’éveilla à la maturité

 

Et

 

Sa sensibilité

 

À fleur de peau

 

Se noya dans l’eau

 

Des larmes versées.

 

Mais

 

Un soir

 

Elle récupéra

 

Au fond de sa mémoire

 

Comme un pan

 

De l’histoire

 

De l’humanité

 

Et

 

L’espoir

 

Revint se «  lover »

 

Dans sa vie murissante

 

Et

 

De son fardeau

 

Elle se délivra.

 

FFA 00051195

 

 

Peintre: Patrick Schembri



06/11/2012
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