Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Son souffle s'étire

Odette Itah.jpg

 

 

J’entends le bruit d’un cœur

Son souffle s’étire

Comme le sanglot du violon

Est-ce qu’il y a une lueur

Un chagrin ne veut pas mourir

Le puits semble sans fond

….

 

Une larme

Accrochée entre les cils

Comme le silence

Qui se devine

Dans le clair matin

Une rosée matinale

Perle

En plein cœur

Une larme

Étouffée au fond du cœur

Valse sans bruit

Au bord de ses yeux

 

 

Mon regard s’ouvre sur le bleu

Du ciel

L’horizon glisse

Sur la rivière

Arythmie du cœur

Lorsque je découvre la fragilité

De l’univers

 

Les feuilles bougent à peine

Le vent se fait discret

Tant de Je t’aime

Pris dans la gorge

Comme un terrible secret

Pourtant, chacun le sait

Faut dire ses «  Je t’aime »

Avant que les regrets

Regorgent

Au fond de soi

La vie comme la mer

N’est pas sans orage

Ses eaux ne sont point toujours sages

Les souvenirs aussi

Pris dans la gorge

Remontent

Peu à peu

La marée monte

Les larmes aux yeux

Les regrets

Regorgent

Au fond de soi

Au bout du chemin

Un simple regard

Au détour de quelque part

L’infini

 

Artiste peintre Odette Itah



05/10/2015
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