Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Courtisane

 

La nuit

 

La lune

 

En quartier de pomme

 

Ou toute ronde

 

Veille sur l’homme

 

Et contemple le monde.

 

 

Bien à l’abri

 

Loin des intempéries

 

Et au-dessus des nuages

 

La nuit

 

La lune

 

Se moque des orages.

 

 

Libertine et courtisane

 

Comme une femme

 

Qui charme

 

Elle t’enlace sur le rivage.

 

 

La nuit

 

Chaque cavité de la lune

 

Cache des pensées

 

Bien éveillées.

 

 

La nuit

 

La lune

 

Comme une perle sacrée

 

Anime ton cœur

 

Berce ton âme

 

Et

 

Sans baluchon de peurs

 

La liberté de rêver

 

Dérive comme la marée.

 

 

Les vagues immenses et rugissantes

 

Deviennent douces et caressantes

 

Et

 

Dans les méandres du désir

 

Viennent mourir les soupirs.

 

 

Cette dame blanche

 

Qui se penche

 

Effleure tes lèvres

 

De mille baisers

 

Et

 

Sans aucune ordonnance

 

Elle réveille avec confiance

 

Ce bel imaginaire

 

Parfois oublié sur la terre

 

À une infinité

 

De possibilités.

 

FFA 00051195

 

 

 

 

 

 

 



19/07/2012
4 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 270 autres membres