Ni beaux ni laids

Il y a tant à faire

Avant que le temps

Puisse abolir ces mots pleurs

Au bord de nos lèvres

Cette envie pour certains de s’étendre

Dans un champ où le temps

N’existe plus

Existe-t-il un recoin de nos âmes

Où toujours la lumière

Pourra éclairer notre intérieur

En plein soleil

Mon cœur

Se teinte de noir

Devant autant de blessures

De meurtrissures

De par le monde

Les larmes

Creusent un chemin boueux

Les oiseaux se taisent trop malheureux

Lorsque la vie s’achève sur la froidure

Je tends mes mains dans l’espoir

De renverser la misère

Je ressemble à un matin blessé

Mes lèvres tremblent

J’aspire

À un monde meilleur

…

Artiste peintre Helene Miaz