Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Texte de mon copain Arno l'Hérisson

Texte de mon copain Arno l’Hérisson
 
Empire des fleurs Empire du monde, lettre d'amour à venir pour vous mesdames,
muses, amies, amours...
 
Heureux suis-je homme de te côtoyer dans mon existence parfois si insipide, ma
fleur et ma compagne. Par la présente, je peux enfin te rendre
 hommage, toi aux forces surnaturelles, toi qui remarques la dignité de
l'Homme avec discrétion sur les bonnes marches et chemins de l’éveil . Tu gravis
consolatrice les demeures des rois en princesse avisée. Tu disposes dans les
blés picotant une couche de délicatesse, une touche de subtilité dans le règne
d'un ogre.
 
Comme tes courbures ont su allier beauté, charme et l’élégance. Tu es ce
paysage qui me rappelle mon enfance riche, coloré, aux changements que seuls les
nuages expriment. Oui, je t'ai admiré dans la tempête comme dans l'éclaircie. Tu
as su te contenter du meilleur malgré les éléments et le temps peu
favorables. Intarissable ressource jusqu’à l'épuisement de ton serment total. Tu
te sublimes à mes yeux si troublés par tant de persévérance. Je te tire la
révérence unique, comparable à la générosité inégalable de la nature, bien que
me mettant face à mon déshonneur.
 
Comment puis-je en réalité relativiser cette énergie exemplaire. Tu resteras
toujours la fiancée fidèle de la terre de la création, car c'est par toi que
s'exprime les plus grandes œuvres, aboutissements. Celles et ceux qui vont au
bout et font plus grandes découvertes avancées. Certes, tu n'es pas reconnu comme
l’Égal, mais avec ténacité et subtilité, tu transcendes avec maestria cet
aboutissement dans le cœur de l'homme inconscient de tes dons particuliers si
subtils.
 
Tu es humble, douce, capable d'endurer les pires douleurs en te relevant pour
repartir de l'avant.
Tes desseins s’expriment au-delà de la simple apparence, toujours en preuves d'
humilité. Les résonances de ton l’âme justifie à elle seules tes capacités hors
norme. Tu le sauras quand mon être souffre, c'est vers toi que je ne me tourne
presque jamais déçu. Tu portes en toi la vie, l'espoir peut être pas la
perfection, mais une toile de dentelle en délicatesse comme la soie pour me
sauver de la dépression et choisir le bon coté des armes et du désir. Me sortir
de la vague pour m'éviter la noyade.
 
Seule doléance de ma piètre intelligence et bonté, ne change pas ta rose
d'épaule. Ne fais pas grandir ses piquants parce que le plus imparfait des
hommes n'y a rien compris, limité par sa constitution instable et médiocre.
Reste et demeure toi-même tel que je t'ai tant aimé à te décrire et te
rêver...
 

 

Texte reçu le 19 août 2012
 

 

 



20/08/2012
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