Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Sans préavis

 

Un jour, j’ai compris que la vie sans préavis pouvait me déserter.

 

Dans la salle d’attente en un instant, me voilà devant la porte

 

« Salle de réanimation ». Sans vraiment réaliser, je suis déshabillée,

 

une seringue ici, une seringue par là et avec l’équipe des soignants,

 

je livre mon combat dans l’inconscience de toute ma personne. Au

 

réveil, je ressemble à un pantin désarticulé. Tout a été mis en place pour

 

m‘aider à respirer. Je n’ai pas oublié tous ces visages aperçus dans mon

 

brouillard et je ne veux pas oublier ces personnes qui luttent tous les jours

 

pour vivre ni celles qui ont le corps blessé ou l’âme meurtrie.

 

 

FFA 00051195

 



30/06/2012
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