Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Le suicide

Parler de la mort nous renvoie à notre
mortalité. J’ai l’impression que nous avons le droit de pleurer notre mort seulement
le jour de ses funérailles.

Alors parler de suicide? Ce suicide
qui touche toutes les classes de notre société qui ne fait aucune
discrimination de religion, d’âge, de race…

Qui ose dire que son père, son frère,
une amie, son fils…se sont suicidés? Qui exprime cette colère qui nous habite
malgré notre immense peine?

En personne aimante, nous comprenons
la souffrance de l’autre, nous tentons d’atténuer nos sentiments de révolte, d’impuissance
et de culpabilité, mais le suicide demeure un geste très violent. Il tue la
personne physiquement et il tue un peu de nous à travers le geste de la
personne chère à notre cœur.

Le temps reste un allié dans la
guérison de l’âme, mais peut-on oublier ce drame humain où la souffrance reste
plus forte que tout l’amour du monde. Que ce désir de vivre reflète l’absence d’un
espoir pour des jours meilleurs?

Ne restons pas
seuls avec ce chagrin. Parlons de ce que nous vivons. C’est peut-être mieux
nous vivre après un si grand chagrin.

 







01/08/2011
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