Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Le cimetière

Quand j’étais petite, j’éprouvais une peur terrible face à la mort, aux morts donc imaginez un

 

cimetière rempli de morts. La vie m’a tiré par la main vers l’acceptation de l’inévitable. Lorsque

 

j’ai vécu ma première mort, celle de ma grand-mère maternelle, j’ai suivi le cortège avec des jambes

 

qui flageolent. Puis, tantes, oncles, cousins, cousines, grand-père, frère… Je n’ai pas eu le choix. Ce

 

cimetière est devenu la terre de mes ancêtres.

 

 

Aujourd’hui, lorsque je passe devant ce cimetière, je salue mon « monde » et lorsque je retourne

 

pour un nouveau décès, je constate que ce cimetière est devenu comme un jardin familial.

 

Maintenant, je peux respirer normalement et déambuler doucement sur le sol de tous ces cœurs

 

aimés et endormis.



02/10/2011
7 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 270 autres membres