Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Le bonheur tranquille

 

 

 

Le regard tendu vers un paysage immobile

Égarée dans les méandres de son imaginaire

Elle dégage le bonheur tranquille

Elle respire la vie ordinaire.

 

Les mains posées sur les genoux

Le souffle chaud et léger

Aucune tension dans le cou

Ses peurs se sont volatilisées.

 

Une brise délicieuse

Caresse sa peau

Une soirée merveilleuse

Pour garder le beau

Au fond d’elle.

 

Dans la pénombre de la fin d’un jour sans histoire

Sa mémoire

Pleine à craquer, elle

Invite depuis toujours, la vie à s’assoir

Chaque soir

Tout contre elle.

 

Le désir au cœur, encore

Elle attend l’aurore

Comme un chant d’espoir

Qui fredonne même dans le noir

Et qui l’habite autant

En dedans

Qu’au dehors.

 

FFA 00051195

 

 

 



11/03/2013
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