Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

L'attente

 

 

 

 

 

 

Dans la douceur du matin, je laisse voyager mon regard.

 

Fébrile avec le cœur qui palpite comme une gamine, je t’attends. Même le vent

 

se fait discret pour t’accueillir à nouveau. Soudain, je sens ta présence au-dessus de

 

moi. Ton ombre silencieuse se déplace et tu te poses comme un danseur de ballet

 

sur le cours d’eau. Immobiles, nous nous jaugeons du regard. Je te trouve si

 

élégant et si beau avec tes magnifiques plumes couleur cendre. Chaque année

 

depuis dix ans, je désire encore te plaire toi mon héron solitaire.

 

 

Peinture à l'huile de l'artiste Patrick Schembri



14/10/2012
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