Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Il m'arrivait tout le temps

Lorsque je vivais au couvent

 

Il m’arrivait tout le temps

 

De sourire et de chanter

 

 

J’aimais marcher et même courir

 

Dans les longs couloirs gris ou blancs

 

Mon costume d’étudiante

 

Ne m’ennuyait aucunement.

 

 

Lorsque je vivais au couvent

 

Il m’arrivait tout le temps

 

 De sourire et de chanter.

 

 

La bibliothèque ne m’était pas inconnue

 

Je savais par cœur comment tout était tenu

 

Je respirais avec bonheur l’odeur des reliures

 

De tous ces livres fortement recommandés.

 

 

Lorsque je vivais au couvent

 

Il m’arrivait tout le temps

 

De sourire et de chanter.

 

 

Dans la grande salle régnait le grand piano

 

Habilement, je contournais les règles

 

Pour m’installer et interpréter

 

Les morceaux que j’entendais à la radio.

 

 

Lorsque je vivais au couvent

 

Il m’arrivait tout le temps

 

De sourire et de chanter.

 

 

La chapelle j’ai prié et chanté

 

Ainsi, je restais très concentrée

 

J’aimais la musique autant que les mots

 

Je me sentais comblée.

 

 

Lorsque je vivais au couvent

 

 Il m’arrivait tout le temps

 

De sourire et de chanter.

 

 

Même le sport j’ai pratiqué

 

Avec des amies en dehors de mon quartier

 

Et avec elles, j’ai développé

 

De belles et solides amitiés.

 

 

Lorsque je vivais au couvent

 

Il m’arrivait tout le temps

 

De sourire et de chanter.

 

 

FFA no : 00051195



20/04/2012
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