Ni beaux ni laids

Malgré ces nombreuses blessures au cœur

Ce besoin « chronique » de tendresse

La lumière se glisse entre les écorchures

A jamais une flamme au fond des yeux

Malgré ces peurs viscérales au creux du ventre

Cette soif maladive d’amour

De la poussière d’étoiles quelque part

Toujours la bougie de l’espérance

Malgré ce mal de mer perpétuel

Ce désir de naviguer sur du bleu

Des vagues chantent sur le rivage

Un soir … le calme

Je retrouve au fond de moi

Une jeunesse rêveuse

Un fleuve libre

Une odeur de varech

Que j’aimerai

Jusqu’à mon dernier souffle

Je puise au fond de moi

Des rêves, des désirs

D’une enfant aux milles promesses

D’un avenir de Justice

D’égalité

De douceur infinie

Francine

Artiste Peintre Maï Laffarque( Mina Elvé)