Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Divine

 

Divine

 

Ondine

 

À la taille si fine

 

Que les reins creusent en secret

 

Toute la douceur du monde.

 

Dans l’embrasure de la nuit

 

Et

 

Nimbée de lumière

 

S’avance altière

 

Une cambrure

 

De déesse.

 

Neptune d’un calme indéniable

 

De sa paisible demeure

 

Calme les flots

 

Et fait entrer les eaux

 

Dans leur lit.

 

Caché derrière la pierre

 

Jupiter

 

Le frère

 

De Neptune

 

Embrase du regard la perfection

 

De ce corps doré

 

Qui luit

 

Dans la douceur de la nuit.

 

Lente progression

 

Tendre fusion

 

De cette divinité féminine

 

Des fleuves, des fontaines et des bois

 

Qui devra perdre ses atouts dignes de rois

 

Pour assumer son amour.

 

Supplice

 

Pour les humbles mortels

 

Délice

 

Pour les dieux du ciel

 

De contempler

 

Cette nymphe si belle

 

Aux courbes plantureuses

 

S’offrir aux caresses

 

Et

 

À la tendresse

 

Des flots.

 

FFA 00051195

 

 Peintre: Patrick Schembri



01/11/2012
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