Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Comme des papillons effrayés

 

 

Les planchers de la vieille maison étaient jonchés de parcelles de vie. À l’intérieur de la mansarde

 

régnait une profonde tristesse. Les murs délavés par les années laissaient deviner tous les chagrins du

 

monde. Malgré tout, des milliers de poussières d’étoiles vinrent un jour se déposer. Bien à l’abri, une

 

flilette aux yeux de braise s’endormit sous le saule pleureur à l’entrée du bois. Dans son rêve, la

 

brume se déchirait en lambeaux et elle se sentait aussi légère qu’un oiseau. Au matin, on ne retrouva

 

plus l'enfant aux mains qui palpitent comme des papillons effrayés et le soleil plongeait tendrement 

 

au creux d'un lac de larmes.

 

Merci à mon amie Rachel Désir pour l'illustration:

http://lanuditedelesprit.blog4ever.com/blog/index-94307.html



27/05/2012
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