Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Au service du coeur

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Le temps laisse des empreintes sur le cœur

Sur le corps

Il prend l’apparence d’un oiseau de proie

Qui pose ses serres

Sur le cœur

Sur le corps

Malgré tout, le jour continue de se lever

Les oiseaux de chanter

La mer de divaguer

Au-delà de ce temps qui ride le cœur

Le corps

Toujours renaître

Comme l’enfant qui ouvre ses yeux

Pour la première fois

Comme l’enfant qui croit vraiment

Faire disparaitre

Les maux bleus

Le temps peut aussi se vivre

Au service du cœur

Un cœur aussi beau qu’une rose

Qui boit à même le pleur

Du ciel

Dès l’aurore

Un cœur aussi merveilleux

Qu’un crépuscule rose

Qui se pose au creux

De soi

Le temps comme le vent

Balaie les feuilles mortes

Le temps comme le vent

Fait en sorte

Que tout passe, même les chagrins

Comme si la grande main

Du temps nous poussait vers en avant

Pour ouvrir une nouvelle porte

Le temps comme le vent

Se faufile entre l’ombre et la lumière

Entre le ciel et la mer

Le temps comme le vent

Se fait confident

Lorsque la douleur s’agrippe trop au présent

Le temps comme le vent

Pose du blanc

Sur les cheveux des passants

Il prend le temps

De s’assoir près de tous

Sur notre banc

Il ricane comme le malin

Farfadet caché derrière un conifère

En avant dit-il

 

Artiste peintre Marie Noël Toulon

 

 



14/06/2016
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