Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

À contrecoeur

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Le regard triste

L’angoisse au creux de la poitrine

Ça sent le sentiment d’abandon

Jusqu’aux tréfonds

Des entrailles

Comme une valse triste

Malgré une musique divine

On entend le sanglot du violon

Le visage ruisselle de pleurs

Comme l’eau d’un ruisseau qui déborde sur le rivage

Il grince des dents sous la douleur

Son visage

Il n’a même plus la force de s’écrier

Je me meurs

D’avoir trop ou mal aimé

 

Cœur à vagues

Au pas des années

Comme l’océan rempli de larmes

La peine se cache entre les pages d’un roman à l’eau de rose

La solitude garde au frais ses draps

Les pleurs meurent sur ses lèvres closes

Les cœurs camouflent des cicatrices là

Où personne ne les voit

Le dos courbé

Le pas lourd

Le mal aimé

Sourd

Fait corps avec la souffrance de l’âme

Ses larmes

Mouillent les yeux

Son ciel est bleu

Mais délavé

Son soleil est trop clair

Sa nuit est sombre

Les ombres

Cachent la lumière

 

...

 

Il y a un peu du mal aimé

En chacun de nous

Il est à bercer

À consoler

Comme un enfant qui a peur

Dans le noir

 

Son bonheur

Reste à contrecœur

 

Artiste-peintre Odette Itah

 



31/07/2014
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